BLACK PAST de Olaf Ittenbach (1989)

BLACK PAST

1989 – Allemagne
Disponible en VHS chez Uncut Movies
Genre : Gore / Démons
Durée : 1h25
Réalisation : Olaf Ittenbach
Musique : Thomas Reitmar et Martin Lutz
Scénario : Olaf Ittenbach

Avec Olaf Itenbach, Andrea Arbter et Andre Stryi

Synopsis : Tommy, un jeune lycéen, vient d’emménager avec sa famille dans une nouvelle demeure. Lors d’une visite approfondie du grenier, le jeune homme aperçoit un vieux coffre mystérieusement fermé par une chaîne. Pris de curiosité, Tommy décide de l’ouvrir et découvre à l’intérieur un étrange miroir qu’il accroche aussitôt dans sa chambre. Un geste qui aura d’horribles conséquences car le miroir possède un pouvoir maléfique qui va entraîner la mort et le chaos au sein de la demeure familiale.

Black Past est le premier film du réalisateur Olaf Ittenbach, qui fit par la suite The Burning moon et Premutos. Seulement, là où Premutos échouait (un étalage de viande trop long et trop condensé pour provoquer un malaise où un dégoût), Black Past réussit haut la main. Déjà, Black Past contient une histoire plaisante à suivre, bien que très classique. Celle ci prend du temps avant de s’installer, nous présente les personnages, sans tenter dans un premier temps (prologue exclu) de nous en mettre plein la vue avec les effets gore. L’histoire se laisse suivre avec plaisir, malgré l’interprétation totalement déplorable de la plupart des acteurs, qui se retrouveront pour la plupart dans les films suivants du réalisateur. Le début est donc plutôt l’histoire d’un lycéen classique et de sa copine. Mais après la mort de celle ci, possédée par le miroir, les choses vont enfin bouger, dans un premier temps à travers les rêves et les visions de Tommy.

Ces rêves sont habillements dispersés dans le film, et contiennent vraiment un paquet de scènes horribles. On pourra y retenir en particulier un bébé se faisant décapiter et brûlant dans un landau, ou une scène de torture affreuse dans laquelle Tommy se fait littéralement transpercé le pénis avec un clou, puis se le fait couper au couteau. Ces scènes sont suffisamment maîtrisées d’un point de vue sonore, et au niveau de l’éclairage et de l’ambiance graphique qu’elles arrivent à provoquer quelque chose, un détournement de notre regard hors de l’écran de la télévision. Puis la malheur finira par arriver, avec comme dans tous les films de Itenbach, avec le carnage final,très rythmé, qui nous en met plein la vue, et qui laisse déjà présager Premutos, qu’il ne fera que 9 ans après ce film. En effet, les mêmes thèmes, voir, on peut aller plus loin, le même type d’effets spéciaux et carrément de monstres se retrouvent d’un film à l’autre dans la filmographie du réalisateur. Cela ne dérange pas outre mesure tellement le réalisateur, malgré quelques défauts et limites, nous montre qu’il maîtrise son sujet. Il faut souligner que le réalisateur est également acteur, scénariste, et qu’il s’occupe des effets spéciaux de son film, comme pour les suivants. S’il peut se lâcher dans ces scénes gores, on a parfois néanmoins l’impression que le réalisateur a du mal à trouver un souffle, une motivation, lors de certaines séquences de dialogues, notamment au début, entre Tommy et son ami. Il ne faut absolument pas s’attarder sur ces petits détails qui peuvent, il faut quand même le dire, plomber le début, car la suite se révele être d’un bien meilleur niveau. Ce n’est pas rien, Black past choque, intéresse, et s’avére être un des meilleurs films du catalogue Uncut movie en VHS. Faut dire, entouré de films comme les Fantom Kiler ou Angel of Death.

Les plus
Du gore qui tâche
Quelques scènes dérangeantes
Les scènes de rêves
Les moins
Début lent
Les acteurs, mauvais en général

En bref: Black Past est pour moi un petit bijou dans le catalogue Uncut movies, un très bon film gore qui parvient à choquer, et qui, malgré un début un peu lent, se révèle nettement meilleur que Premutos. Je ne peux que vous conseiller ce film parmi la filmographique de Ittenbach (je n’ai pas encore vu The Burning Moon).

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