BIKINI GIRLS ON DINOSAUR PLANET de William Hellfire (2005)

BIKINI GIRLS ON DINOSAUR PLANET

Titre original : Bikini Girls on Dinosaur Planet
2005 – Etats Unis
Genre : Érotique
Durée : 58 minutes
Réalisation : William Hellfire
Musique : –
Scénario : William Hellfire
Avec Misty Mundae, Tina Krause, Ruby Larocca, Zoe Moonshine et Lilly Tiger

Synopsis : Deux femmes extra-terrestres observent des femmes préhistoriques pendant leurs moments intimes depuis leur vaisseau spatial.

Ah Seduction Cinema, une société qui vu leurs produits porte plutôt bien son nom, si ce n’est que la séduction en elle-même est absente de leurs métrages et qu’on s’y ennuie plus qu’autre chose. Je vous avais dit à l’époque de Lust in the Mummy’s Tomb que je retrouverais prochainement son réalisateur, alias monsieur William Hellfire. J’ai tout fais pour retarder l’inévitable, mais nous y voilà finalement, le dvd de Bikini Girls on Dinosaur Planet me faisant de l’œil tous les jours depuis. Et bien voilà, je l’ai vu, j’ai vu la bête. Et pas de bol, on peut le dire simplement, c’est du niveau de n’importe quelle autre production William Hellfire, et à mille lieux des productions de Tony Marsiglia (Sinful) ou encore Michael Raso (The Seduction of Misty Mundae). Alors, après la momie, on a quoi ce coup-ci ? Le titre nous vend des dinosaures. Que l’on verra en tout et pour tout genre 20 secondes dans le métrage dont la durée finale avoisine presque les 1h quand même. Bikini Girls on Dinosaur Planet donc, c’est une excuse pure et simple pour filmer des jeunes demoiselles en petites tenues, voir sans tenues, pendant 1h. Les hommes sont totalement absents du métrage cette fois-ci, il y a des femmes et que des femmes. D’un côté des femmes préhistoriques, et de l’autre, deux aliens plutôt bien foutues (physiquement hein) dans leur vaisseau qui observent le tout parce que c’est comme ça. Et voilà, je vous ai donné le pitch, le début et la fin de l’intrigue. Non parce qu’il ne se passe au final rien du tout.

Au programme donc, des scènes soft entre lesbiennes (mais un peu moins suggestives qu’autrefois), des dinosaures en stop motion absolument risibles et qui semble d’ailleurs provenir d’un autre métrage, un vaisseau alien qui semble être fait sur Paint, et encore plus de scènes lesbiennes. Et oui, pas grand-chose. Pas d’histoire, pas de développement, pas de rebondissement, rien de rien, juste un enchaînement de scènes érotiques, un peu plus érotiques qu’avant, mais toujours aussi plates. Pourtant, il y en a du dialogue hein, mais jamais intéressant, jamais convaincant, la plupart du temps juste débuté (récité) par Zoe Moonshine dans son vaisseau. Et soyons clairs, que ce soit les dialogues ou bien les scènes de sexe, tout est plat, tout est inintéressant. Bikini Girls on Dinosaur Planet parvient à réaliser un exploit : être sans doute la production Seduction Cinema la moins passionnante, la moins intéressante et la moins attirante de leur catalogue. Les scènes de sexe se multiplient donc sur Terre entre ses femmes préhistoriques, dont notre petite Misty Mundae toujours aussi craquante, mais rien à faire.

Pas d’excitation, pas d’intérêt, non, les scènes de sexe sont une catastrophe totale. C’est d’un niveau que ça en est affligeant. Pourtant, avec de jolies femmes devant la caméra, il n’est pas bien compliqué de faire quelque chose un tantinet joli ou attirant, mais non, William Hellfire s’est contenté de tenir sa caméra, de filmer une prise et coupez, elle est bonne. Le comble dans tout ça, c’est qu’avec sa pochette, avec son pitch débile, avec la jolie Misty Mundae en femme préhistorique, et bien le meilleur (tout est relatif) moment du film ne sera pas un moment avec des dinosaures, ni Misty Mundae, mais bien ce qui se passe sur le vaisseau alien malgré les catastrophiques dialogues, avec une scène érotique un brin plus inspirée entre Zoe Moonshine et Ruby Larocca (qui collaborait souvent avec Misty Mundae, et fait également depuis de la série B/Z bas de gamme). Un comble quand le film est vendu grâce au nom de Misty. Alors oui, Bikini Girls on Dinosaur Planet est une catastrophe à tous les niveaux, pas drôle, tournée sans idées, même pas un peu attirant pour l’œil (ou autre chose), et où Misty Mundae elle-même semble en arrière plan.

Les plus

Dans le fond, ça reste plutôt court
Misty Mundae et Ruby Larocca

Les moins

Pas d’histoire
Des scènes de sexe répétitives et ratées
Les dinosaures
Les longs dialogues chiants

En bref : Bikini Girls on Dinosaur Planet est sans doute une des pires productions de Seduction Cinema, et de Misty Mundae. Jamais drôle, jamais intéressant, même les scènes érotiques sont ratées.

4 réflexions sur « BIKINI GIRLS ON DINOSAUR PLANET de William Hellfire (2005) »

  1. Toujours un plaisir de retrouver ici le joli minois de Misty Mundae, qui plus est dans un film que ne renierait pas Agnès Varda. Même si le vaisseau alien conçu sur Paint (😂) vaut assurément des points, je reste fidèle aux nanas préhistoriques de la Hammer, voire à l’indomptable Sheena, la reine de la jungle de mon enfance (Tanya Roberts, elle aussi en bikini peau de bête mais pas face à des dinosaures)…

    1. Je savais que ce petit article te ferait réagir 😉 (puis bon, ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un petit film avec Misty, ça me manquait malgré la qualité). Mais bon, honnêtement, sans doute la pire production du studio, même si je n’ai pas tout vu.
      Le vaisseau sous Paint est encore plus moche en mouvement, mais bon, niveau atrocité, le film a été rattrapé par The Amazing Bulk.
      Promis, je tente de trouver vite une production meilleure de Misty avec pleins de jolies captures pour faire plaisir aux yeux !

  2. On descend encore de quelques degrés dans les températures au dessous du Z si je comprends bien. Je laisserai donc Misty copuler avec les tricéra(pas très)tops sans moi.

    1. Oui, je ne pense pas pouvoir tomber plus bas à présent, le prochain sera forcément au moins divertissant. Ou aura quelque chose pour le sauver. Quand aux fameux dinosaures hein, 25 secondes à l’écran sur 58 minutes de film !

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