Lost Judgement (2021 – Aventures – Playstation 4)

LOST JUDGMENT

Sortie : 21 Septembre 2021
Studio : Ryu Ga Gotoku Studio
Editeur : Sega
Genre : On va leur péter les dents
Multijoueur : Non
Joué et testé sur : Playstation 4
Existe sur : Playstation 4 et 5, Xbox One et Xbox Series X

Synopsis : À la suite de sa condamnation pour six mois pour cause d’agression, le chef de la police métropolitaine, Ehara Akihiro annonce à la cour qu’un meurtre a été commis à Yokohama, dans le quartier d’Ijincho. La victime était un dénommé Mikoshiba Hiro, professeur stagiaire dans le lycée Seiryo, où étudiait il y a quatre ans Toshiro, le fils d’Ehara. Il s’avère que Mikoshiba est soupçonné de harcèlement sexuel et moral envers ses élèves. Ehara Toshiro a également subi ses mauvais traitements et s’est donné la mort. Comment la police a pu ignorer un tel acte ? Qui tire les ficelles derrière cette histoire sordide ? Contacté par l’avocate d’Ehara, Shirosaki Saori du cabinet Genda, Yagami reprend du service accompagné de Kaito mais aussi avec deux amis ayant monté leur agence de détectives à Yokohama.

La sortie d’un jeu du studio Ryu Ga Gotoku, c’est un événement en soit pour moi. Heureusement, ils ne chôment pas du tout, et on peut même dire que depuis la sortie de Yakuza 0, le succès est là à l’international, ce qui permet de ne plus attendre trois ans pour la sortie hors du Japon comme ce fut le cas pour Yakuza 5 à l’époque. Oui, en plus d’être sans doute un des meilleurs opus, Yakuza 0 aura en quelque sorte sauvé la saga à l’international, et surtout, lui aura trouvé un public encore plus grand. Et le succès grandissant, les choses se bougent, et l’arrivée de sous titres français est là depuis le premier Judgment. Enfin, sur le premier Judgment, puis sur le dernier Yakuza, le septième, et donc à présent ce second spin of, suite de Judgment, nommée Lost Judgment. On y incarne toujours Yagami Takayuki, ancien avocat reconverti en détective privé qui n’hésite pas à casser quelques dents quand l’occasion se présente et le demande, aidé par son fidèle coéquipier, Kaito, ancien Yakuza, et par d’autres personnages venus du premier jeu, notamment Suguira et Tsukomo, qui ont eu aussi ouvert une boite de détectives, pas à Kamurocho, mais à Yokohama. Car premier point à souligner, si le premier Judgment se déroulait intégralement à Kamurocho, ville bien connue des amateurs de la saga puisque là dés le premier opus en 2005, et là dans absolument chaque opus si bien qu’on en connaît chaque recoin, peu importe que les développeurs y ajoutent des toits, des souterrains ou de nouvelles zones, ce second Judgment lui se déroule majoritairement à Yokohama. Ce qui a fait grincer des dents certains joueurs, notamment ceux qui ont découvert la saga récemment, puisque Yakuza Like a Dragon, le septième opus sorti chez nous en 2020, se déroulait déjà majoritairement dans cette ville. Du recyclage donc, à peine un an après ? Dans le fond, on ne pourra pas leur donner tort, c’est le cas. Mais pour les connaisseurs, ceux qui touchent à la saga depuis le premier opus sur Playstation 2, rien de choquant.

La saga a toujours été ainsi, ajoutant du contenu sur une couche de déjà vue, puis ajoutant tout à coup une grosse nouvelle zone de jeu. Yakuza 2 avait toujours Kamurocho, puis après quelques heures ajoutait une nouvelle ville, un poil plus petite, mais nouveau terrain de jeu tout de même. Yakuza 3 nous faisait commencer dans une nouvelle zone avant de nous ramener à Kamurocho. Yakuza 4 nous replaçait uniquement dans le fameux quartier de Tokyo, mais y ajoutait les toits et les souterrains, et changeait la formule en nous faisant jouer 4 personnages au gameplay bien différents. Yakuza 5 par contre faisait les choses en grand, avec 5 personnages différents pour 5 villes, et ça, ce n’était pas rien il faut l’avouer, si bien que derrière, Yakuza 0 et Yakuza 6 pouvaient paraître un peu faibles. Yakuza 0 proposait deux personnages et deux villes oui, mais ces deux villes, on les connaissait, et quand à Yakuza 6, il proposait certes une nouvelle ville passionnante, mais finalement, il était sans doute un des jeux les plus courts de la saga. Mais voilà, les évolutions dans la saga se font au fur et à mesure. Et rien de nouveau ici, puisque si Lost Judgment nous propose Kamurocho et Ijincho à Yokohama comme terrains de jeux, et il agrémente le tout à la fois de nouvelles idées de gameplay sans rien couper de ce qui existait déjà (donc, pas de contenu en moins, juste du contenu en plus), et de nouvelles zones au sein même des villes déjà connues, dont une zone où l’on va passer beaucoup de temps. Lost Judgment est donc la suite directe de Judgment, même si on peut y jouer sans avoir fait le précédent, au risque de passer à côté de tous les clins d’œil, subtilités et personnages qui reviennent, dans l’intrigue principale ou dans le gargantuesque contenu annexe, et l’on y joue toujours Yagami qui va devoir enquêter et péter des dents.

Premier bon point pour ce nouveau jeu, son intrigue. Si en soit, en faisant le jeu en ligne droite (quelle idée), Lost Judgment ne nous demandera qu’environ 30 heures pour en venir à bout, l’intrigue principale de Lost Judgment s’avère particulièrement prenante, et particulièrement Japonaise. Je m’explique. Déjà dans le premier Judgment, il était question de complots, d’intrigues bien complexes, et de remettre en cause le système judiciaire. Et là où j’annonce que l’intrigue est très Japonaise, c’est car le système judiciaire Japonais est assez différent du notre, et qu’un passage en tribunal là-bas équivaut 95% du temps à une condamnation, et donc, à un verdict coupable. Une justice donc assez expéditive, mais forcément imparfaite. L’inconvénient dans le fond, c’est que dans les nombreux condamnés, il y a surement un certain pourcentage d’innocents. C’est triste oui, mais ça montre bien un système beaucoup trop sûr de lui, et qui préfère condamner plutôt que de laisser trainer. L’avantage de l’autre côté, c’est que face à un système judiciaire aussi strict voir selon le point de vu sans pitié, cela doit clairement avoir un effet sur le nombre de cas, puisque dans un système où passer au tribunal équivaut basiquement à un verdict coupable, on n’a pas forcément envie de tenter le diable. Et bien Lost Judgment continue sur cette voie tout en incorporant d’autres faits de sociétés clairement Japonais, notamment le harcèlement scolaire et les attouchements sexuels dans les lieux publics. Certes, ces cas ne sont pas forcément que Japonais évidemment, sauf que là-bas, ils sont vus d’une certaine manière, si bien que les victimes parfois préfèrent garder le silence, de peur du regard des autres autour d’eux, de leurs proches, de leurs familles.

Cette peur d’être vue uniquement comme la victime, comme celle qui a laissé faire ou j’en passe. Mais je ne suis pas là pour vous faire un court sur la façon de vivre des Japonais ou sur les institutions là-bas, mais bien pour vous parler de Lost Judgement. Yagami est donc dés le départ, après une introduction qui nous rappelle les contrôles de base du jeu et nous montre quelques nouveaux éléments, comme le parkour pour s’infiltrer dans certains lieux, et des moments de discrétions un peu plus poussés que sur le premier jeu, et bien on file à Yokohama pour enquêter sur du harcèlement scolaire au sein d’un lycée privée, qui deviendra notre premier vrai terrain de jeu. Car si l’on connaît Yokohama sur le bout des doigts, le jeu nous offre un gigantesque lycée de 4 étages à disposition, et si un simple bâtiment paraît au départ un peu limité comme nouveauté, et bien il faut savoir qu’il n’en sera rien, mais j’y reviendrais. Ce qui débute comme une petite enquête sur du harcèlement scolaire va vite prendre des proportions énormes, quand Yagami va devoir enquêter dans les mêmes lieux sur une autre enquête, qui aura un lien évidemment avec le harcèlement, mais qui est beaucoup plus sombre, à base de meurtres, de vengeances, de manipulations de la justice même. Une intrigue passionnante et souvent très sombre étalée sur 13 chapitres. 13 chapitres plus ou moins longs suivant votre manière de jouer, mais il faut savoir qu’en faisant une bonne partie du contenu annexe, ou du moins, toutes les missions annexes, la durée du soft peut doubler. Il m’aura fallut 72h de jeu pour voir l’écran de fin.

Car à côté de cette intrigue qui nous offre donc 13 chapitres dans lesquels on va enquêter, chercher des preuves, péter des dents en pagaille, le jeu nous rajoute 42 affaires annexes. Cela peut paraître peu comparé à d’autres opus de la saga, mais il y a une raison. Ces 42 affaires annexes, qui ont souvent un ton déjà plus léger que le reste du contenu, à base d’enquêtes et j’en passe, se voient en plus être souvent mises de côté par l’autre grosse feature du jeu, à savoir les affaires de lycée. Le joueur aura en effet, de manière totalement optionnelle, 10 clubs à infiltrer, donnant alors des intrigues assez longues allant de 1 ou 2h à limite 5h pour certains clubs. Je vous disais donc que l’on passerait pas mal de temps au lycée, et voilà donc la raison principale, surtout que chaque club offre un gameplay bien différent. Il est donc l’heure de parler gameplay. Si le gameplay de base, on le connaît, à base d’exploration de villes, puis de combats en switchant parmi différents styles de combats (trois modes ici, 4 si l’on compte celui en DLC), le gameplay général a déjà quelques ajouts. On peut par exemple explorer la ville en skateboard, ce qui nous fera aller bien plus vite, en plus de pouvoir éviter ni vu ni connu certains combats, ou de se faire plaisir en faisant quelques sauts et cascades. Mais l’on pourra aussi avoir recours à certains gadgets pour nos missions. L’utilisation d’un drone est toujours là, mais le jeu nous ajoute un détecteur de son, un détecteur de signal, et le fait de pouvoir arpenter toute la ville en promenant notre brave toutou à l’odorat bien développé. Ça donc, c’est dans les grandes lignes. Ajoutons maintenant le gameplay et le contenu annexe. Oui, on pourra toujours faire du poker, du mahjong, du black jack, shogi et j’en passe. Le jeu VR est également toujours présent et à été corsé, et si l’on fait les quêtes annexes, un second jeu en VR rappelant Space Invader est là également.

On aura évidemment toujours les salles d’arcades pour jouer à d’autres jeux Sega comme du Outrun, du Virtua Fighter ou même des jeux de bastons Sonic, et on aura toujours le jeu de fléchettes. Mais les affaires de lycée viennent ajouter du nouveaux mini jeux au gameplay qui vient varier tout ça. Le club de danse nous donnera des jeux de rythme à base de QTE qui ne sera pas sans rappeler certains jeux de rythme à la Hatsune Miku, le club de robotiques mettra à notre disposition des robots pour des combats de zones sur des petites cartes, le club de bikers nous offrira des combats à morts dans les rues où il faudra à la fois gagner la course contre le boss du niveau, mais en plus éliminer sur la route ses hommes de mains, le club de photographie forcément nous fera prendre des photos bien spécifiques, le club de boxe nous fera participer à des combats de boxe et donc avec un gameplay totalement différent des combats de base du jeu, un autre club nous amènera dans un bar à hôtesses où il faudra sympathiser avec tout le monde, le club de skate nous amènera au skatepark pour faire des cascades et rapporter des points, et j’en passe. Arrivé à un certain stade du jeu, quand la plupart des clubs se déverrouillent, il ne sera pas rare de totalement oublier l’intrigue principale pour se lancer dans ses affaires annexes, qui bien entendu, s’avèrent toutes liées entre elles pour nous livrer finalement une sorte de très grosse intrigue secondaire qui dans les mains d’un autre studio (Ubi Soft ?) aurait fait carrément l’objet d’un autre jeu.

Ça gonfle tellement la durée que oui, 72 heures furent nécessaires pour moi pour enfin terminer l’intrigue principale du jeu. Tout en ayant toujours des choses à faire, puisque le jeu a comme toujours des missions à faire en ville (manger tous les plats, avoir tous les meilleurs scores à tous les jeux), en plus de débloquer le mode épreuve au fur et à mesure de votre avancée, avec des combats à faire avec des règles bien définies (temps limité, un seul mode de combats, vie limitée), ou des scènes de parkour, elles aussi en temps limitée. Sans oublier comme toujours le débloquage du mode légende si vous voulez refaire le jeu en mode bien difficile et cracher du sang à chaque boss. Alors oui, Lost Judgement commence à accuser graphiquement le poids des années. Le moteur graphique est le même depuis plusieurs jeux, et s’il fait toujours le travail, il commence doucement à vieillir. On aurait sans doute aimer une vraie nouvelle ville même le temps d’un ou deux chapitres. Mais ne boudons pas notre plaisir, l’intrigue est prenante, les missions annexes souvent drôles, le gameplay toujours efficace et fun, et dans un sens, ce Lost Judgement se fait même plus solide que le premier jeu. Plus long, plus de contenu, plus de lieux, et des sujets vraiment sombres abordés. Avec toujours le même savoir faire de la part du studio, la même qualité d’écriture, et ses musiques qui déboitent comme toujours tout, autant dans les morceaux d’ambiance pour les cinématiques que pour les combats bien punchy. Et n’oublions pas ses boss bien marquants, et certains antagonistes très bien écrits et que l’on déteste de toute notre âme, jusqu’au fameux combat où l’on peut enfin lâcher toute notre rage contre eux. Le studio améliore donc la formule du premier Judgement.

Ceci dit, si je peux passer sous silence certains défauts signalés, il y en a bien deux qui vont me faire pester et que je gardais bien au chaud pour la fin de ce test. Le premier, ce sera le club de robotiques. Faire des combats de robots sur des petites arènes pour agrandir notre territoire, ça n’a rien de mal, c’est même fun au début. Avant un certain stade où il va falloir farmer du matériel pour améliorer notre robot tant la difficulté monte d’un coup et que l’AI, autant ennemis qu’alliés n’est pas au point. Parfois, on se retrouve bloqué à deux cases de la victoire à cause d’un allié qui nous bloque le passage, et c’est la défaite. Et parfois, l’équipe ennemie bouffe du lion et nous atomise, on n’a même pas le temps de faire trois cases que l’on meurt, que l’on doit attendre 10 secondes pour réapparaître, mais que notre ennemi lui campe devant notre base pour nous anéantir à nouveau une fois que l’on réapparaît. Un gros souci d’équilibrage donc, qui est anéantis dés lors que l’on a les matériaux pour équiper nos robots et limite rouler sur cette intrigue secondaire. Clairement frustrant. L’autre élément frustrant sur lequel les développeurs se sont lâchés comme pas possible, c’est, comme à chaque jeu du studio, l’ennemi ultime des quêtes secondaires, à savoir un membre de la famille Amon. Et bien, si avoir du challenge pour la quête finale, ça a du sens, et que je l’ai souvent accepté dans tous les jeux Yakuza, le studio semble depuis Yakuza 7 totalement se lâcher. Si Amon dans Yakuza 7 était une boss frustrant dés que l’on approchait de la victoire avec des coups pouvant anéantir notre équipe en une seconde, ici, c’est un peu différent, avec un ennemi qui nous balance une avalanche de coups qui peuvent nous étourdir, nous brûler, nous faire saigner, le tout sans interruption (oui, on est au sol, à peine le temps de s’en remettre qu’on se prend les coups suivants dans la gueule)… Ça pourrait aller avec de la dextérité, mais c’est sans oublier que dés que l’on est étourdit au sol, Amon en profite pour régénérer sa vie. Un véritablement cauchemar, que j’ai réussi, je l’admet, uniquement par chance déjà, et grâce à des extraits fabriqués qui peuvent décupler notre force ou briser la garde de nos ennemis à chaque coup pendant une minute. Oui, ce combat final fut une torture et me fit ragequit plusieurs fois.

Deux gros défauts qui finalement ne touchent que le contenu annexe, qui est tellement gargantuesque que dans le fond, on ne pourra pas lui en tirer rigueur. Mais ils sont là. Mais dans l’ensemble, c’est tellement bien écrit, tellement prenant, et quand on déglingue un ennemi détesté, tellement satisfaisant, en plus de nous perdre des heures durant dans du contenu annexe varié et fun (j’adore la boxe et le skate), que les quelques défauts, ou le fait de se balader encore à Kamurocho ou Yokohama devient clairement secondaire. Car quand le joueur s’amuse et veut toujours en découvrir plus sur l’intrigue, c’est que le studio a réussi son pari. C’est le cas ici. Dans le fond donc, un poil supérieur au premier Judgement, et se hissant sans mal dans les grandes réussites du studio, et se montre aussi comme étant l’un des jeux les plus généreux de la licence. Tellement généreux que certains choix de gameplay m’auront faire sourire, tant on sent que le studio n’a absolument rien supprimé et que certains éléments sont un peu de trop, comme ce moment lors d’un chapitre où il faudra explorer une pièce en vue subjective pour y trouver un interrupteur et allumer la lumière. Oui, c’est plus amusant que percutant. Mais voilà, Lost Judgement, ce fut 72h de plaisir à déambuler dans les rues, dans le lycée, à faire de la boxe, à péter des dents à des dizaines d’ennemis (voir plus dans certains combats qui nous mettent des vingtaines d’ennemis qui viennent et viennent et…), à suivre une intrigue sombre où la justice est mise à rude épreuve, où les coups bas sont nombreux, où le contenu annexe passionne et fait souvent rire volontairement par sa folie (ah le voleur de culottes). Bref, comme tous les jeux du studio (sauf Yakuza 3), foncez !

Les plus

Une intrigue bien sombre et prenante
Des combats funs et dynamiques
42 quêtes annexes
Les intrigues de lycées, limite un second jeu dans le jeu
Les musiques toujours punchy et adéquates
La durée de vie

Les moins

Quelques moments annexes super frustrants (le dernier ennemi rah)
Un gameplay varié mais quelques éléments un peu de trop

En bref : Si le Ryu Ga Gotoku utilise encore la même formule, et nous plonge encore dans Kamurocho et Yokohama, ils parviennent pourtant encore à nous captiver, grâce à son intrigue pleine de rebondissements et très bien écrite, mais aussi un contenu annexe riche, entre ses intrigues annexes (42) et les intrigues de lycée longues et amenant pas mal de mini jeux funs. Tout n’est pas parfait, mais le jeu passionne et s’avère complet en terme de contenu et de gameplay.

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