TORIHADA (トリハダ〜夜ふかしのあなたにゾクッとする話を) de Miki Kôichirô (2007)

TORIHADA

Titre Original : Torihada~ Yofukashi no anata ni zokutto suru hanashi wo – トリハダ〜夜ふかしのあなたにゾクッとする話を
2007 – Japon
Genre : Anthologie horrifique
Durée : 40 minutes
Réalisation : Miki Kôichirô
Musique : –
Scénario : Hamada Hideya et Tsuya Odata

Avec Tanimura Mitsuki, Eguchi Noriko, Shimaguchi Tetsuro, Iriyama Noruko, Hamada Maha, Matsuo Masatoshi, Kikuchi Akiko, Imura Kumi et Saito Ayumu

Synopsis : Six courtes histoires horrifiques qui se veulent réalistes, reliées par un fil rouge, avec Tanimura Mitsuki, seule la nuit dans son appartement, devant sa télévision, avec une amie au bout du fil qui lui parle de scanner le QR Code apparaissant sur sa télévision pour savoir son avenir…

Grâce à mon immense curiosité, j’ai pu découvrir assez récemment le premier film à destination des salles de cinéma Torihada, portant donc logiquement le doux nom de Torihada Gekijôban. Et c’était super. Des histoires courtes horrifiques, réalistes et ne faisant donc jamais appel à des fantômes ou autres jumpscares, et avec un fil rouge nous mettant en avant Tanimura Mitsuki, que je connaissais pas mal mine de rien, pour l’avoir aperçue dans des films aussi variés que God’s Puzzle, 13 Assassins ou encore Salvage Mice. Mais il manquait quelque chose à ma culture ! Les six « films », ou DTV, ou drama que sais-je Torihada. Et grâce à quelqu’un que l’on connaît très bien ici, j’ai pu voir le tout premier volet, datant de 2007. Bon pour ça, il a fallut ruser, aller sur youtube, et pour avoir un minimum de qualité, se taper ça en sous titré Coréen, mais c’est le prix à payer, car si on trouve sur la toile beaucoup de vendeurs proposant l’intégrale pour pas très cher (aux alentours de 20 ou 30 euros, pour six dvd + les deux films cinéma), aucun n’expédie en dehors du Japon. Moralité, ma collection attendra quelques mois, car oui, quand j’ai une idée en tête, je ne lâche jamais ! Bref, Torihada, c’est une série de six dramas, ou de six anthologies horrifiques, ayant chacune six histoires, plus le fil rouge faisant office de septième histoire. Ça dure en moyenne 40 minutes à chaque fois, et forcément du coup, mon avis sera plus court que d’habitude, la durée totale étant basse, et en plus, les histoires durant en moyenne 5 ou 6 minutes. Le tout est produit par Fuji TV, et dans le cas de ce premier opus, très bon par ailleurs pour couper court à tout suspense inutile, il fut diffusé au Japon fin Mars 2007. Ici, tout est déjà là. Les histoires courtes, Tanimura Mitsuski qui a sa propre histoire, l’irruption de l’étrange dans le quotidien, ce refus de surnaturel et de jumpscares. Et en fait, c’est très simple, mais les bases de cette saga étaient vraiment posées dés le premier, et sont clairement explicites : pas de fantômes, pas de phénomènes paranormaux, ne pas inciter la peur par la musique, garder un ton naturel et ne jamais en faire trop, et ne jamais dévier de la vie de tous les jours.

Tout est respecté dans les sept courtes histoires de cette première anthologie, où l’on suivra une jeune femme qui se trouve à la laverie automatique la nuit et sera témoin d’un meurtre, une femme qui prend un bus tard dans la nuit et verra une autre passagère étrange, un salaryman qui sera suivi en permanence par une femme en robe rouge, une jeune femme qui entend sa voisine se faire assassiner la nuit, une autre jeune femme qui reçoit des sms étranges et remarque qu’elle est rapidement épiée, un salaryman bourré qui va écrire des messages dans les toilettes publiques, et notre fameuse héroïne servant de fil rouge à tout ça qui sur les conseils d’une amie va scanner un QR code en pleine nuit. La morale de tout ça ? Je sais par avance qu’une fois à Tokyo, je vais éviter les transports la nuit, les laveries automatiques la nuit, me méfier des QR Code, éviter les toilettes publiques perdues et ne jamais répondre à des sms dont je ne connais pas le destinataire. Bon de toute façon, mes amis me gueulent déjà dessus car je met une semaine à répondre alors bon… Oui, ça paraît tout con en tout cas, mais la force de cette première anthologie, comme pour la version cinéma, ce sera clairement son côté banal, qui pourrait arriver n’importe quand à n’importe qui. Sans jamais en faire trop, sans jamais se faire insistant, sans jamais faire verser une seule goutte de sang à l’écran non plus d’ailleurs. Juste de la suggestion, et une banalité qui pourrait déranger, tant l’ensemble s’avère finalement plausible et réaliste. Alors oui, on pourrait toujours pester, c’est un produit pour la télévision, les moyens ne sont pas gros, il ne faudra ni s’attendre à une photographie hyper léchée, ni une mise en scène innovante qui nous mettra sur le cul. Là n’est clairement pas le but d’ailleurs, justement. Il faut être le plus simple possible pour nous immerger. Dans tout ça, on ne peut que regretter la durée. Non pas que les histoires paraissent trop courtes, car elles fonctionnent, toutes d’ailleurs ce qui est assez rare pour le souligner, mais qu’avec seulement 40 minutes au compteur, on aurait aimé avoir plus d’histoires, pour amener le tout à une heure par exemple. Mais bon, produit pour la télévision en premier lieu, il est possible qu’un programme horrifique de 40 minutes soit plus facile à caser dans un programme. Et voir si avec six volumes, on ne frise pas l’overdose à force malgré tout.

Les plus

En tout, 7 courtes histoires
Aucune mauvaise histoire, chapeau
Certains moments sont inquiétants
Ça reste réaliste et plausible

Les moins

Ça reste très (trop) court, 40 minutes

En bref : Ce premier volume de Torihada pose déjà les bases solides de toute la saga. Toutes les histoires sont d’un bon niveau, se suivent bien, certains moments sont très bien trouvés, et arrivé à la fin, on en redemande.

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