KICKBOXER’S TEARS (新龍爭虎鬥) de Sam Daat-Wai (1992)

KICKBOXER’S TEARS

Titre Original : 新龍爭虎鬥
1992 – Hong Kong
Genre : Action
Durée : 1h33
Réalisation : Sam Daat-Wai
Scénario : Sam Daat-Wai

Avec Avec Moon Lee, Wilson Lam, Mark Cheng, Öshima Yukari, Lung Fong, Gabriel Wong, Ricky Lau, Billy Chow et Ken Lo

Synopsis : Li Feng rentre à Hong Kong pour retrouver son frère Tiger, un champion de Kickboxing. Elle assiste à la mort de celui-ci sur le ring lors de son dernier combat. En son hommage, elle décide de s’occuper de la salle de sport qu’il dirigeait et découvrira que la mort de ce dernier n’était pas juste un accident…

Continuons encore un peu notre exploration de la carrière de Moon Lee voulez-vous ? Et retournons pour le coup en 1992, une année de plus bien remplie pour l’actrice, avec pas moins de cinq métrages. En y regardant de plus près, on pourra dire que Inspector Wears Skirts IV met avant tout en avant Cynthia Khan, et que Mission of Justice met l’actrice de côté durant tout de même la moitié de sa durée. On pourra aussi dire que The Big Deal est une comédie, et c’est vrai. Que reste-t-il donc ? Secret Police et Kickboxer’s Tears. Ce dernier, c’est le titre qui nous intéresse ici, un film écrit et réalisé par Sam Daat-Wai, et qui, après vision, semble clairement être LE projet pour Moon Lee durant cette année 1992. Dans les faits, nous sommes ici face à une version Hongkongaise de Kickboxer. Mais si, vous savez, le film produit par la Cannon avec Van Damme. Moon Lee revient à Hong Kong pour retrouver son frère, joué par Ken Lo, qui participe alors à un combat de boxe qui tourne très rapidement à son désavantage, le laissant même pour mort. Moon Lee va donc s’entraîner et vouloir se venger en participant elle aussi aux combats sur le ring. Simple, direct, efficace. Et souvent percutant, Kickboxer’s Tears peut se vanter après tout d’avoir d’excellents combats, de bonnes chorégraphies, une Moon Lee à fond, d’une vraie générosité, et d’un scénario simple mais agréable à suivre. Sans surprises, certes. Mais qu’importe, dans le fond, en échangeant les flingues contre des gants de boxe, Moon Lee se retrouve dans un film quelque peu différent, même si dans le fond, les artifices restent les mêmes, et se permettra d’affronter Billy Chow sur le ring, et bien entendu, Öshima Yukari pour on ne sait plus vraiment cela fait combien de fois à force

Mais ça marche. Le changement d’environnement nous évite les éternels bavardages au commissariat, les dialogues entre collègues, et si tout n’est pas réussi, Kickboxer’s Tears parvient à la fois à être un bon divertissement, et un très solide film d’action. Mais oui, tout n’est pas réussi. On pourra citer par exemple le premier combat du film, sur le ring, entre Ken Lo et Billy Chow, bon, violent, solide dans les faits, mais qui s’éternise, en plus de ne pas toujours être très bien filmé. Non car vouloir filmer tout ça du point de vue des entraineurs, derrière les cordes, c’est bien, mais parfois, ça tue un peu la lisibilité. Bon, rien de catastrophique, le film ne refera pas cette erreur par la suite. Mais en ouvrant le film là-dessus, forcément, ça marque la rétine. Au niveau des ratés, on pourra citer aussi un certain duo comique en arrière plan, pour des gags de répétition, qui deviennent en réalité un peu lassant, alors que le but était sans doute de détendre l’atmosphère dans une histoire plutôt sombre de matchs trafiqués et de vengeance. Alors oui, là aussi, rien de catastrophique, car en réalité, l’humour est vraiment, contrairement à d’autres métrages du genre, en arrière plan, et le film a bien compris ce qu’il fallait mettre en avant, Moon Lee donc du côté des gentils, et Lung Fong du côté des méchants. Car malgré une impressionnante carrière remontant aux années 70, il faut noter que Lung Fong, il semble clairement se faire plaisir dés qu’il joue les méchants, notamment dans les polars des années 90. On se souviendra du martyre qu’il fait subir à la pauvre Joey Wong dans An Eye for An Eye. Il retrouvera d’ailleurs Moon Lee l’année suivante dans le bien décevant Angel’s Project.

Les bons personnages et acteurs sont donc en avant, et Kickboxer’s Tears n’est pas avare en action, loin de là. Oui, il y a les combats de boxe, mais l’action ne s’arrête pas au ring, avec divers combats dans la rue, ou dans un restaurant pour que Moon Lee puisse prouver sa valeur, sans oublier évidemment un final hautement explosif et très violent. Une coutume à Hong Kong dirons certains, et c’est plutôt vrai. Si Moon Lee vole la vedette à tout le monde dés qu’elle se bat, donnant encore de sa personne, il ne faut donc pas oublier qu’elle affrontera dans un combat à mort Öshima Yukari. Un combat brutal comme on aime, bien qu’un peu court, mais vu qu’il annonce le début des festivités non-stop, et du final surprenant, puisque tout le monde prendra part à l’action, que les coups sont là, mais aussi les flingues et les machettes. Pas prise de tête donc, violent, aux chorégraphies appliquées, très généreux en action, avec son scénario classique mais se laissant suivre, Kickboxer’s Tears est une bobine de choix pour les amateurs de cinéma HK des années 90, et pour les amateurs de Lee et Öshima.

Les plus

Hyper généreux
Moon Lee et Öshima Yukari
De bonnes chorégraphies
Un final bien violent

Les moins

Le premier combat de boxe, trop long
Les éléments comiques

En bref : Kickboxer’s Tears, c’est un casting que l’on connait et apprécie, de l’action généreuse à intervalle régulier, aidé par de bonnes chorégraphies, pour un résultat pas parfait à tout point de vue mais clairement à voir pour l’amateur.

A FEW WORDS IN ENGLISH
THE GOOD THE BAD
♥ A very generous movie
♥ Moon Lee and Öshima Yukari
♥ Good fighting scenes with great moves
♥ The final, violent
⊗ The first boxing fight, too long
⊗ The few comical elements of the film
Kickboxer’s Tears, it’s simple. We have a cast we know and love, generous action sequences pretty often, with good choreography, and here we are. The result is not perfect mais it’s clearly a film to be seen for the fans.

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