THE EROTIC DIARY OF MISTY MUNDAE de Helen Black (2004)

THE EROTIC DIARY OF MISTY MUNDAE

Titre Original : The Erotic Diary of Misty Mundae
2004 – Etats Unis
Genre : Erotique
Durée : 1h19
Réalisation : Helen Black
Scénario : Helen Black

Avec Misty Mundae, Darian Caine, Ruby Larocca, Anoushka, A.J. Khan et Julian Wells

Synopsis : Une jeune femme écrit dans son journal tous ses fantasmes sexuels.

Cela fait des années que j’explore, doucement mais sûrement, la filmographie d’Erin Brown, autant à l’époque où elle tournait des softporn pour Seduction Cinema et autres boites du genre sous le nom de Misty Mundae que la suite de sa carrière dans le cinéma souvent horrifique à très bas budget. Car je l’aime bien, sa façon de jouer, les expressions de son visage, son côté fille d’à côté, ce qui était, au début de sa carrière, exactement l’effet recherché par les métrages. Du coup, je suis un public facile dés qu’on me dénude une jolie femme qui pourrait être ma voisine ? Et parfois, cela demande en tout cas du courage, car autant je suis tout content quand je tombe sur des films qui tentent des choses, qui ont des choses à dire, ou qui sont tout simplement bons, ou fun. Car oui il y en a, comme Chantal, Sinful, The Rage, Sick Girl, The Lost. Mais à côté, il y a le reste, les Bikini Girls on Dinosaur Planet et j’en passe. Mais comme je suis obstiné, je continue. Et autant vous le dire, le film du jour va être très difficile à aborder. Pas parce qu’il est spécialement mauvais, en fait, il tente des choses et de par sa structure, prend souvent des allures de séries de clips érotiques, et donc, a forcément une recherche pour que le montage des images colle aux musiques. Mais du coup, de par ce choix narratif, sa structure, et bien, il n’y a finalement pas grand-chose à en dire, puisqu’en soit, dans le fond, le film ne raconte rien. Une succession de scènes érotiques et musicales, entrecoupées de Misty Mundae, Erin Brown donc, qui nous parle en voix off, et écrit dans son journal. Et ce qu’elle écrit, on le voit.

Le film met donc en avant une poignée de scènes érotiques, durant toutes entre 5 et 10 minutes, et affiche, pour une fois venant de ce studio, une certaine ambition visuelle. Déjà, et ce malgré un tournage dans des lieux assez pauvres et avec un éclairage souvent limité, on sent que le métrage a été plus travaillé que d’habitude, notamment car le métrage semble avoir été tourné sur pellicule, et non pas en numérique de l’époque comme ce fut souvent le cas. Oui, pas de Mini DV dégueulasse aux couleurs baveuses. La réalisatrice (assez rare pour le souligner, surtout dans ce genre là et à cette époque) semble croire à ce qu’elle filme, et s’est appliquée durant le montage pour dynamiser le tout. Là où d’habitude, les plans sont fixes, longs et souvent moches, ici, le montage tente de dynamiser véritablement le tout, avec des plans variés, larges, rapprochés, du ralenti. On ne va évidemment pas crier au génie, mais que ça fait du bien de voir ce genre de films tenter des choses. Le souci encore une fois, c’est que ça dure 1h20, et que le film se contentant d’enchaîner les scènes, qui sont toutes des fantasmes de Misty, on tourne vite en rond, et voir le métrage d’une traite peut s’avérer difficile, ce qui est dommage car la réalisatrice parvient à rendre certaines scènes agréables à l’œil, et pas seulement pour les corps dénudées des nombreuses actrices. Car oui, on aura Misty Mundae donc, mais aussi les autres habituées de la société, à savoir Ruby Larocca, Anoushka, Darian Caine et j’en passe. Au moins il y en a pour tous les goûts, des brunes, des blondes, des rousses ! Et donc, le film dans tout ça ? Si on le prend comme un film, il faut avouer que ça ne raconte rien, que c’est un peu longuet. Si on le prend pour ce que je pense était la proposition de la réalisatrice, ce n’est pas inintéressant. Toujours trop long, mais ça a le mérite de tenter.

Les plus

Ça ne ment pas sur le contenu
Un métrage qui tente des choses
Le montage qui colle aux musiques

Les moins

Beaucoup trop long
Ça ne raconte rien
Plus un long clip érotique qu’un vrai film

En bref : Un métrage différent, qui ne s’embarrasse même pas d’un scénario, mais prend plus l’allure d’une succession de scènes érotiques rythmées par la musique. Parfois intéressant, quelques scènes fonctionnent, mais trop long.

A FEW WORDS IN ENGLISH
THE GOOD THE BAD
♥ It doesn’t lie on its content
♥ The film tries things
♥ The editing tries to follow the music
⊗ Far too long
⊗ It doesn’t even try to tell us a story
⊗ It’s more like a long erotic music video than a film
A different flick, it doesn’t even focus on a script, it’s just various erotic scenes with music. Interesting sometimes, a few scenes work, but it’s too long.

2 réflexions sur « THE EROTIC DIARY OF MISTY MUNDAE de Helen Black (2004) »

  1. Il te restait donc du Misty à dévoiler ! Pas le meilleur visiblement, mais une proposition à tendance arty qui a le mérite de sortir de l’ornière du Z dans laquelle l’actrice s’est bien souvent égarée.
    Sur ces bases, il ne te reste plus qu’à monter le film parfait qui lui rendra le plus bel hommage. 😉

    1. Bien évidemment qu’il m’en reste, j’en ai encore en stock, mais la motivation fut absente dernièrement pour ce genre de spectacles. A croire que la canicule cet été m’a donné des envie (de) Misty »que » haha. Malheureusement, son film me tentant le plus (et plutôt récent, 2017) n’est sorti qu’en festival, introuvable sinon, en, physique ou digital).
      Bref, je vais tenter de ne pas laisser passer encore une année avant le prochain film de Misty, qu’elle soit habillée ou non, qu’il y ai des vampires, des loups garous ou que sais-je encore !

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