TORIHADA 3: YOFUKASHI NO ANATA NI ZOKUTTO SURU HANASHI WO (トリハダ3〜夜ふかしのあなたにゾクッとする話を) de Miki Kôichirô (2008)

TORIHADA 3: YOFUKASHI NO ANATA NI ZOKUTTO SURU HANASHI WO

Titre Original : トリハダ3〜夜ふかしのあなたにゾクッとする話を
2008 – Japon
Genre : Horreur
Durée : 46 minutes
Réalisation : Miki Kôichirô
Scénario : Horita Nobu, Yashiro Takehiro et Yurisawa Manto

Avec Tanimura Mitsuki, Emoto Tasuku, Iriki Mari, Takeshige Tsutomu, Nakamura Mami, Nakamura Yasuhi, Fukita Sayaka, Nomaguchi Tôru, Ensô Kiyomi, Mashima Hidekazu et Morishita Yoshiyuki

Synopsis : Une nouvelle anthologie de six très courtes histoires faisant intervenir la peur et l’horreur au quotidien, sans élément surnaturel.

Torihada 2 avait de manière plutôt surprenante tourné le dos au concept même de Torihada, à savoir de nous fournir de très courtes histoires reliées par un fil rouge. Ce n’était pas mauvais, juste surprenant, un peu hors sujet. Heureusement, Miki Kôichirô se ressaisit, et revient à la base pour ce troisième opus à la très courte durée de seulement 46 minutes, pour six nouvelles histoires s’ancrant dans le quotidien. Cerise sur le gâteau, Tanimura Mitsuki, qui représentait le fil rouge du premier métrage, est de retour pour un nouveau fil rouge, comme ce sera le cas pour les trois opus suivants. Excellente nouvelle. Est-ce que ce troisième opus parvient à retrouver l’énergie et l’originalité du premier opus ? Et bien oui messieurs dames. Ce n’est peut-être pas du même niveau, un cran en dessous, mais ça reste d’excellente facture dans son genre pour passer un excellent moment, ultra court, et il n’en fallait pas plus. Sur ces six intrigues, on trouve les classiques voisins un peu bruyants en pleine nuit, une jeune femme n’hésitant pas à écouter sa musique à fond en public et donc à emmerder royalement le monde, deux employés de bureau qui se font la course, une jeune femme normale laissant entrer chez elle un technicien, une autre jeune femme entendant des bruits suspects partout où elle se trouve et un homme faisant appel à un service d’escort. Des mises en situations classique pouvant donc parler au plus grand nombre, ce qui a toujours été la force de Torihada dans le fond.

Qui n’a jamais été embêté par ses voisins, pesté contre quelqu’un qui croit qu’il peut faire comme chez lui-même dans la rue, ou encore eu une quelconque rivalité avec un collègue ? C’est simple, court, très efficace, et c’est tout ce qu’il fallait, même si forcément, toutes les histoires ne se valent pas, ou ne jouent finalement pas dans le même domaine. L’histoire par exemple des deux salarymen se faisant la course, malgré la chute, tient plus du comique de situation, et m’aura d’ailleurs bien fait sourire. L’histoire sur la jeune femme entendant des bruits suspects partout m’aura un poil moins marqué également, sans doute car un poil plus tirée par les cheveux comparé au reste des intrigues. Le reste par contre, c’est du tout bon, parfois très satisfaisant, parfois légèrement inquiétant puisque l’on peut très facilement se mettre à la place des personnages, ou du moins dans ses situations. Mention spéciale à l’histoire avec ce parasite… cette jeune femme je veux dire qui n’hésite pas à écouter sa musique à fond même dans le train. Et qu’en est-il du fil rouge ? Si durant toute la durée, on pense voir venir là où tout cela nous emmène, et bien monumentale erreur, car pour le coup, ce fut réellement surprenant. Et ça ne donne qu’une seule envie, de voir le quatrième opus.