TREMORS 3 (Tremors 3: Back to Perfection) de Brent Maddock (2001)

TREMORS 3

Titre original : Tremors 3: Back to Perfection
2001 – Etats Unis
Genre : Fantastique
Durée : 1h44
Réalisation : Brent Maddock
Musique : Kevin Kiner
Scénario : John Whelpley

Avec Michael Gross, Shawn Christian, Susan Chuang, Charlotte Stewart, Ariana Richards et Tony Genaro

Synopsis : Les Graboïds sont revenus ! Desert Jack Sawyer a organisé un parc pour des safaris où sont présentés de faux Graboïds, mais un des safaris se passe mal et ils sont attaqués par de vrais Graboïds. Demandant l’aide de Burt et d’une vendeuse, ils vont combattre les Graboïds qui ont évolué dans une troisième forme…

Alors que Tremors 2, pourtant inférieur au premier opus, avait été une agréable surprise, les producteurs décident de nous offrir un nouvel opus en 2001. Après le départ de Kevin Bacon, c’est Fred Ward qui se fait la malle. Il ne reste donc plus que Burt Gummer, le gros fanatique des armes à feu. Tremors devient dés lors sa saga. Mais pour ne pas trop dépayser le fan, l’intrigue retourne sur les lieux du premier film, à savoir Perfection. La petite ville du premier opus fait à présent 5 habitants, la nièce du vendeur a reprit l’épicerie, Burt est toujours un psychopathe des armes, et le scénariste fait revenir les personnages secondaires survivant du premier opus, à savoir Nancy (Charlotte Stewart – Twin Peaks) et sa fille Mindy (Ariana Richards – Jurassic Park), ainsi que Miguel (Tony Genaro). Malgré un manque évident de surprises, la première heure ne s’en sort relativement pas trop mal. Le métrage tente une fois de plus de décliner la formule du premier opus, et ajoute donc un nouvel acolyte. Cette fois-ci, il s’agira de Jack Sawyer, faisant avec les visiteurs le tour de la vallée en voiture, présentant de faux graboïdes. Rien de bien nouveau, mais il faut avouer malgré tout que cette première heure contient de bons moments.

On retrouve avec plaisir Burt, encore plus fou comme le prouve la scène d’ouverture où il tue tout ce qui bouge avec une lourde mitrailleuse rotative. On retrouve également avec plaisir ces charmants habitants de Perfection, tout comme la formule monstres géants et fun. Mais premier truc qui coince, les monstres en eux-mêmes. Le métrage utilise pour la première fois dans la saga des CGI pour créer les graboïdes de base, et chaque utilisation du numérique nous rappellera que le budget du film (un DTV on le rappelle) n’était sans doute pas bien élevé, puisque le résultat à l’écran est très mal finalisé, et s’incruste très mal avec le décor. Heureusement à d’autres occasions, le métrage utilise de bons vieux effets mécaniques et là, ça fonctionne tout de suite mieux, surtout lorsque Burt a le malheur de se faire manger par une des créatures et se retrouve dans son estomac. Pour la première mutation des monstres, déjà présente dans le second opus, c’est le même cas de figure, certains effets utilisent des CGI mais cela choque déjà un peu moins, ces monstres là étant il faut le dire très peu présents à l’écran.

Mais si la première heure parvient à divertir malgré ses grosses faiblesses, et en reprenant la formule du premier opus (et en reprenant également des gags du second film et certaines idées, comme les voitures télécommandées, les boites de conserves accrochées derrière des voitures), la dernière partie du métrage se plante en beauté. Les graboïdes subissent en effet une nouvelle mutation, mais la sauce ne prend pas. Pourtant, la mutation est assez osée, puisque nos monstres peuvent à présent s’envoler en… pétant, ce qui déclenche une explosion les propulsant. Oui oui… Sauf que là, les monstres sont majoritairement en CGI, et le résultat à l’écran est très moche. Pour les quelques gros plans, retour à la bonne vieille technique, montrant surtout un manque de créativité dans le look du nouveau monstre. Pire, cette mutation apporte de nouvelles blagues plutôt… bas de plafond dans le métrage. Peu glorieux oui. Grosse déception donc, même si ça ne commençait pas si mal. Mais le succès fut au rendez-vous pour les locations, ventes et diffusions télévisées, faisant de ce troisième opus un succès…

Les plus

Retrouver Burt Gummer
La première heure fonctionne plutôt bien

Les moins

Les CGI
La dernière partie avec les nouveaux monstres
Peu original

 
En bref : Sans doute la suite de trop, Tremors 3 partait pourtant d’un bon pied, avant de s’enfoncer avec une nouvelle mutation.

Laisser un commentaire

En savoir plus sur Loving movies

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading